On change pas une équipe qui...

Certains diront "encore un nouveau blog". D'autres "un énième projet". Après Carddass-dbZ le blog et Carddass-dbZ le forum (ainsi que bien d'autres projets avortés), voici donc Omega-Palaestra, un petit coin dédié à Saint Seiya Omega. Pourquoi ? Parce que j'en avais envie, tout simplement, et parce que oui, de part ses possibilités et son staff, Omega m'enthousiasme.

Etant un amateur de la première heure (hé oui, 7 ans lors de la première diffusion française), un constat m'envahit depuis pas mal d'années : les fans vieillissent. Logique en effet qu'à 30 ans, on soit un peu plus exigeant qu'à 10 ans. Pourtant, je suis de ceux qui pensent qu'il faut garder cette âme d'enfant pour apprécier au mieux un shônen (cible 10-14 ans) tel que Saint Seiya, dont la maturité n'a jamais été le point fort. A l'exception peut-être de l'épopée Asgard inédite en manga, et surtout du tant décrié 5ème film censé introduite le chapitre au monde céleste, et qui au final sera relégué au statut de gaiden au même titre que ses prédécesseurs. Ainsi, nombreux ont trouvé refuge dans le fanwork, apportant au gré de l'imagination de chacun de ses acteurs toute l'évolution qu'ils attendaient du support original. Certains diront même en toute franchise que ce monde est à présent le seul intérêt qu'ils portent à la franchise.

Le cas Omega est particulier. Reboot déguisé en suite, la série se destine à un double public : ancien (parents) tout d'abord, qui retrouve des personnages légendaires ayant plus ou moins évolués, nouveau (enfants) ensuite, censé suivre avec plaisir les aventures d'un nouveau groupe de jeunes Chevaliers, physiquement et mentalement plus en accord avec leurs âges respectifs que le groupe d'époque. Et oui, Seiya et Kôga ont le même âge.

Au gré de mes errances webiennes sur de grands forums francophones dédiés à Saint Seiya, le constat est là : avec ses bases nouvelles plus en accord avec le jeune public ciblé, Saint Seiya Omega ne passionne que peu les anciens. Pour l'instant. Car malgré une réalisation générale autrement plus soignée que les piètres OVA concluant Hadès, et un premier épisode d'une intensité rarement atteinte depuis 2004 dans une production Tôei, la suite (7 épisode à ce jour, le 8ème ce soir) revient à niveau très scolaire, même si ça et là, certaines choses se démarquent du lot. Comme l'introduction d'un personnage féminin prometteur dans le groupe (oui, j'adore Yuna, fallait bien que je le dise quelque part :p). Mais la série ne décollera que dans les prochaines semaines... voire même ce soir.

Et donc arrive ce blog. Images, produits dérivés, coups de coeur, coup de gueule. En toute simplicité, avec l'âme d'enfant dont je parlais plus haut, et que j'estime indispensable pour au moins s'y intéresser.

Bon vent !

Important : inutile de demander des liens vers les raws et sous-titres, ce n'est pas le but et les messages en question seront supprimés.